I. Un monde nouveau plus productif

* Explosion de la productivité due aux nouvelles méthodes.
En 1880, le Taylorisme fait son apparition. Son efficacité ayant été approuvée par les firmes américaines, Ford approfondie l’idée de F. Taylor et crée le Fordisme (standardisation des produits, mise en place d’un tapis roulant, limitant ainsi le déplacement des ouvriers)
Ces nouvelles méthodes de l’organisation du travail vont rapidement se répandre dans les industries européennes. Ces techniques accroissent sensiblement la productivité des compagnies qui les utilisent mais crée aussi un mal être grandissant chez le prolétariat. * Provoquant un mouvement démographique et un sentiment d’appartenance.
A la veille de la Révolution industrielle, la France est majoritairement rurale (90% de la population). Mais l’industrialisation ayant un besoin de main d’œuvre grandissant et nécessitant des capitaux et des infrastructures de plus en plus importantes, uniquement possible en zone urbaine, provoque le rapide déclin des emplois ruraux et de ce fait l’exode rural dans la seconde partie du XIXe siècle.
Se met alors en place une culture ouvrière liée autour de l’entreprise nourricière. C’est la naissance du paternalisme industriel (ex : Le Creusot, par Schneider).
Une conscience ouvrière se met alors en place, ainsi qu’une culture politique dont le socialisme de Jean Jaurès devient le mouvement représentatif. Ce mouvement politique fut inspiré par le socialisme soviétique et permis par le suffrage universel de 1848. II. Cette nouvelle organisation du travail montre ses failles
Depuis le début de l’industrialisation, les revendications à caractères sociales n’ont cessées.
En 1864 et 1884 le droit de grève et le droit syndical sont reconnus. En 1936, le prolétariat prend conscience de son pouvoir et prône une dignité ouvrière. S’en suit alors les Accords Matignons. Avec le mouvement de Mai 1968, le gouvernement se voit contraint de d’augmenter les salaires