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Le phénomène de l'assimilation phonétique est liée à une contrainte physiologique, celle de la lenteur des organes de la parole. Pour mettre en évidence une assimilation, il faut pouvoir comparer deux prononciations, par exemple l'une à lecture lente et l'autre à lecture rapide ou courante.
Sommaire [masquer]
1 Exemple d'assimilation
1.1 Prononciations d'un énoncé
1.2 Remarques
1.3 Hypothèse
1.4 Conclusion
2 Types d'assimilations
2.1 Assimilation régressive
2.2 Assimilation progressive
2.3 Assimilation double
2.4 Critères de régression ou de progression
2.5 Assimilation directe
2.5.1 Au sein d'un même mot
2.5.2 Au sein d'une même phrase
2.6 Assimilation indirecte
3 Articles connexes [modifier] Exemple d'assimilation
"je ne sais pas" est prononcé comme "chais pas" dans la langue orale familière.
[modifier] Prononciations d'un énoncé
La comparaison de deux prononciations de l'énoncé « des rouleaux de soie » permet de mettre en évidence le phénomène de l'assimilation phonétique :
l'énoncé lu et prononcé lentement : [deʁulodəswa] ; l'énoncé lu et prononcé rapidement : [deʁulotswa] ;
[modifier] Remarques
On remarque que la prononciation rapide ou courante donne lieu à deux phénomènes linguistiques :
l'élision du phonème /ə/ (dit e « caduc » ou « muet ». On le transcrira ici par ə bien que le symbole de l'API ne corresponde pas exactement au