Domanialité
La définition du domaine public, qui ressort de ce Dahir, serait l'ensemble des parties du territoire et tous les ouvrages qui ne peuvent être possédés privativement comme étant à l'usage de tous à titre d'exemple : les rades, les ports, les phares, balises, les routes, rues, chemins et pistes, les chemins de Fer ou Tramways... et en génale toute les voies de communication de toutes natures à l'usage du publique.
La définition du Domaine Publique a été dégagée progressivement par la jurisprudence française, ainsi « le Domaine Publique comprend les biens qui appartiennent à une personne morale de droit public et qui lui sont rattachés soit par détermination de la loi, soit par affectation direct du public, soit par affectation à un service public ».
Le droit de propriété sur le Domaine Publique que détient une personne publique s'identifie à travers des caractères spécifiques qui sont au nombre de deux :
D'abord, l'inaliénabilité du Domaine Publique avec son corollaire l'insaisissabilité qui s'oppose à ce que les biens du Domaine Publique soient vendus tant qu'ils n'ont pas été déclassés, elle s'oppose également à ce qu'ils fassent l'objet d'une procédure d'expropriation.
Ensuite, l'imprescriptibilité, les particuliers ne peuvent acquérir aucun droit sur les biens du Domaine Publique. La jurisprudence s'est chargée de préciser cette notion à travers une panoplie de décisions en soulevant les points suivants: le fait de faire immatriculer un immeuble ne peut pas faire disparaître la domaniabilité publique de ce bien (C.A.R. 11/7/1923, R.A.C.A.R., 1923, P.177) ; de même une piste reste dans le Domaine Publique bien que certains tronçons aient été