Doute
D-m
Le doute est-il un échec de la raison ?
Il est courant d associer le doute au fait de se poser des questions en effet il représente à la fois un état d angoisse et d incertitudes. En cela, il renvoie a une attitude d’impuissances face a l’existence a l’opposé la raison se définit comme la faculté de penser qui mène a la vérité elle favorise l’esprit logique et oriente l homme vers la réussite et l’élaboration des sciences on peut ainsi en déduire que le doute est une faille ou encore une faiblesse pour la pensée mais ne peut il pas être un atout pour celle-ci le sujet pose un problème anthropologique. Le doute peut être considéré comme un défaut ou une imperfection, par exemple : celui qui sait quelque chose avec certitude ne doute pas ou ne doute plus. Pourtant, douter suppose une certaine intelligence, même sous la forme quotidienne et banale de l'hésitation: un être ne doute guère, ou ne doute de rien. En doutant, l’homme hésiterait, il suspendrait son jugement et il manquerait la cible de la raison. Ainsi la raison n’atteindrait-elle pas ses objectifs dans le doute. En ce sens, il semble bel et bien que le doute constitue un échec de la raison. Mais devons-nous bannir le doute ? Cela reviendrait à accepter les idées sans esprit critique. Ne peut-on pas au contraire instituer le doute comme un élément essentiel dans l’accès à la connaissance et comme un moteur intrinsèque à la raison ? Le doute est apparu comme un échec de la raison, mais il semble, en même temps, impossible de l’éliminer.
I) Pourquoi le doute est un échec de la raison ?
II) Le doute n'est-il pas nécessaire ?
III) Quels sont les avantages et les inconvénients du doute