DPC Le Progres
Le progrès II semble que l'approche de l'an 2000 ait entraîné dans notre société un pessimisme accru et que nous remettions en cause le principe du progrès sur lequel s'est longtemps fondé la croyance à un meilleur avenir, à une société plus performante, plus agréable à vivre et plus juste. On ne peut cependant nier que le progrès nous ait apporté des bienfaits considérables, certes souvent accompagné de nuisances non négligeables.
Ainsi, la mondialisation a réduit l'échelle de notre monde, ce qui n'a été possible que grâce au développement accéléré des moyens de transport, avions, TGV, voitures, bateaux qui nous font parcourir des distances de plus en plus grandes en peu de temps. Ceci a permis aux peuples de se rapprocher, aux gens de voyager à des endroits autrefois réservés à quelques privilégiés fortunés, aux entreprises de se répandre partout, aux marchandises d'être acheminées aux quatre coins du monde. Nous avons l'impression que les moyens de transport d'aujourd'hui ont conduit à un gain de temps considérable pour tous. Cependant, tout le monde connaît aussi les problèmes qui en découlent, à savoir une pollution atmosphérique accrue, un tourisme de masse qui envahit des sites autrefois protégés, des embouteillages sur les routes et dans le ciel, source de désagréments, de stress et de perte de temps, des entreprises transformées en holdings gigantesques devenus incontrôlables, impersonnels, anonymes, de graves problèmes écologiques comme les marées noires, la détérioration de la couche d'ozone, une atmosphère irrespirable due au développement des industries en général, de la navigation et de l'aéronautique en particulier.
Cette même dualité se retrouve dans l'évolution fascinante des moyens de communication, autre signe de progrès du XXe siècle. Nous sommes en mesure de téléphoner aux États-Unis comme si c'était le village d'à côté. Nous sommes entourés par le fax, l'ordinateur, l'Internet, les téléphones