La drogue vs
La médecine :
Quand la drogue n’est plus un jeu

Introduction
Les interactions entre pratiques médicales et usages de drogues sont révélatrices des contextes sociohistoriques et des rapports existants entre différents groupes professionnels (médecins, pharmaciens, magistrats…) et les usagers eux-mêmes. Le champ de la toxicomanie est traversé par des enjeux qui concernent l’élaboration et la définition « savante » du contrôle des usages (et des usagers) de produits stupéfiants. Le nouveau champ des « addictions », dont nous présentons les premiers linéaments, s’organise à partir d’une recomposition à l’intérieur du champ « scientifique » de la médecine
(naissance d’une spécialité médicale : l’addictologie) et d’un redéploiement des alliances au sein du monde médical (médecine de ville/services hospitaliers, secteur libéral/secteur public, médecine générale/médecine spécialisée, champ clinique/champ de la recherche…) en relation avec les instances de régulation de l’État.

La morphine
La morphine est une substance qui contrôle la douleur et se fixe sur les récepteurs opioïdes (mu, delta, kappa), situés au niveau des synapses. Elle imite un neuromédiateur naturel, appelé endorphine. En se fixant sur les récepteurs mu, la morphine enlève l'inhibition de sécrétion de GABA , ce qui augmente la libération de la dopamine (un neuromédiateur qui participe à de nombreuses fonctions essentielles à la survie de l'organisme comme la motricité, l'attention, la motivation, l'apprentissage et la mémorisation) provoquant ainsi une euphorie. GABA est un messager chimique très répandu dans le cerveau qui a pour fonction de diminuer l'activité nerveuse des neurones sur lequel il se fixe. L'augmentation de la quantité de dopamine provoque une sensation de plaisir qui est recherché par les toxicomanes.

Autres médicaments utilisées
Comme drogue

La Kétamine
Il joue un rôle dans la mémoire, l'apprentissage, la perception de la douleur et les réactions aux stimuli