Droit civil
BATTEUR Annick: Droit des personnes, de la famille et des majeurs protégés, 5e éd., LGDJ 2010
BUFFELAN -LANORE Yvaine et LARRIBAU-TERNEYRE Virginie : Droit civil. Introduction. Biens. Personnes. Famille, 16e éd., Sirey 2009
CORNU Gérard : Droit civil. Introduction. Les personnes. Les biens. Coll. Domat droit privé 12éd. 2005
DOUCHT-OUDOT Mélina : Droit civil 1re année. Introduction. Personnes. Famille. Coll. HyperCours 5ème éd., Dalloz 2011
RENAULT-BRAHINSKY Corinne : Droit des Personnes et de la Famille, 10ème éd., Gualino Editeur, 2011
VOIRIN Pierre et GOUBEAUX Gilles : Droit civil Tome 1. coll. Manuel. 32ème éd. LGDJ - Lextenso édition 2009
ZENATI-CASTAING Frédéric et REVET Thierry : Manuel de droit des personnes. Coll. Droit fondamental PUF 2006
La personnalité juridique conditionne le fait d’être reconnu comme sujet de droit. Etre sujet de droit signifie être titulaire de droit mais cela signifie aussi être soumis à des obligations juridiques. Cela signifie que l’on est créancier de droit (avoir le droit à quelque chose, de faire quelque chose) mais aussi être débiteur de droit (je dois). Elle est donné aux individus: personnes physiques, et au groupement de ces personnes, on parlera alors de personnes morales.
La notion de personne physique et d’être humain sont juridiquement synonymes. On doit distinguer l’être humain de l’être vivant animal ou végétal. L’être vivant lui-même se distingue des choses (qui sont une catégorie juridique à part entière). Dans la loi 99-5 du 6 janvier 1999 exclu expressément le fait que l’animal puisse être considéré comme une chose. En effet l’être humain, l’être vivant et la chose sont 3 catégories juridiques distinctes.
I-LES PERSONNES MORALES
LA CREATION DE LA PERSONNE MORALE
Un groupement quel que soit sa nature, est un groupe de personnes qui doivent être distingué des personnes physiques qui le composent. La personnalité morale va permettre de donner à ce groupement une vie juridique qui