Droit
Irène Khan, le secrétaire général d’Emnesty International pense que « la guerre contre le terrorisme est loin de rendre le moins sûr. Cette guerre l’a rendu plus dangereux en restreignant les droits fondamentaux des personnes, en portant atteinte à l’autorité du droit international et en permettant aux gouvernement d’échapper aux regards critiques ».
Le terrorisme est le fait pour ceux qui l’utilisent de parvenir une déstabilisation sociale par des opérations ou attentats indifférenciés destinés à effrayer le plus grand nombre ; Cette pratique ancienne a pris une dimension particulière depuis les attentats du 11 septembre 2001. Depuis, le terrorisme fait l’objet d’une forte mobilisation des Etats. Le débat de lutte contre le terrorisme a été porté au conseil de sécurité des Nations Unies ; puisque d’un autre côté, la culture des droits de l’Homme est l’une des préoccupations majeures de la communauté internationale.
On peut se demander si l’on peut combattre démocratiquement le terrorisme. Au nom de la liberté, de ce fait, il convient d’assuré la sécurité de tous, dont l’ordre public. L’une des démarches pour dénouer cette crise consiste d’abord à examiner l’acuité du dilemme « du maximum de droits de l’homme et du maximum de sécurité » dans la démocratie d’une part et rechercher les conditions de l’efficacité de lutte contre le terrorisme dans un environnement où le respect des droits de l’homme est incontournable de l’autre part. I-Un compromis à trouver entre un maximum de droit de l’Homme et la lutte contre le terrorisme La démocratie suppose le respect des droits de l’Homme, elle doit faire face à des attentats terroristes. Cependant, la lutte contre le terrorisme et le respect des droits de l’Homme procède de deux logiques différentes. A- Droits de l’homme et lutte contre le terrorisme: deux