Du génotype au phénotype, application biotechnologiques
Le syndrome d’Hutchinson-Gilford
Tableau comparatif du génotype et du phénotype aux différentes échelles, d’un individu sain et d’un individu atteint de progéria
Première question (10 points)
Individu sain
Individu atteint de progéria
Génotype : gène LMNA
Allèle avec cytosine C en position 1823 dans le 11ème tronçon
Allèle avec cytosine T en position 1823 dans le 11ème tronçon
Phénotype moléculaire
Lamine A de 645 acides aminés
Lamine A de 608 acides aminés
du fait d’un codon stop prématuré
Phénotype cellulaire
Cellule avec un noyau sphérique
Cellule avec noyau biscornu, une membrane nucléaire tordue
Phénotype macroscopique
Individu en bonne santé avec vieillissement au rythme normal
Individu aux vieillissement accéléré,
cheveux rares, raideur articulaire, problèmes cardio-vasculaires, peau fine et glabre*, exophtalmie, décès en moyenne à 13 ans
Professeur Manumanu
Deuxième question (10 points) Restituer des connaissances
Le gène est une unité d’information présente sur l’un de nos 23 paires de chromosomes. On estime désormais qu’il y a environ 24 000 gènes chez l’homme, soit environ 1000 à 2000 par chromosome. La collection d’allèles de tous ces gènes constitue le génotype complet de l’individu.
Gène et protéine sont liés. Le gène est une portion d’ADN, composé d’une succession de triplets de nucléotides comme GTG, GGC, GGA visibles sur le gène LMNA.
Le gène va gouverner la synthèse d’une protéine, ici la Lamine A, succession d’acides aminés conformément aux triplets du gène. Le tableau du code génétique ne nous est pas fourni dans l’énoncé mais il donne la correspondance entre les 61 triplets codants et les 20 acides aminés possibles.
Le premier codon est toujours ATG qui code pour la méthionine, met.
Trois codons ne codent pour aucun acide aminé, ce sont les codons stop qui achève l’enchaînement