Du taylorisme au toyotisme
On constate à certaines périodes de l’histoire que l’organisation du travail n’accompagne plus la croissance économique mais la ralentit ,voire la bloque.
Pour que la croissance se poursuive, l’organisation du travail est repensé.
1/ Le taylorisme
L’américain Taylor ( 1856-1915) est à l’origine de l’Organisation Scientifique du Travail.
Son but : accroître la productivité en luttant contre la « flânerie » des ouvriers, les « temps morts ».
Pour cela il met au point l’OST qui repose sur trois principes : - une double division du travail : . division horizontale du travail :une tâche complexe est décomposée en une multitude de tâches parcellisées et spécialisées pouvant être réalisées par des ouvriers peu qualifiés : les O.S
(« travail en miettes »). . division verticale du travail : séparation du travail « intellectuel » de conception et d’organisation des ingénieurs et le travail d’exécution des ouvriers. - le chronométrage et l’observation précise des gestes par les ingénieurs qui éliminent les gestes inutiles pour obtenir la division la plus efficace , « the one best way ». - le paiement des salariés au nombre de pièces fabriquées.
2/ Le Fordisme
Ford ( 1863- 1947) industriel poursuit l’œuvre de Taylor, l’OST, et repose aussi sur trois principes : - la mise en place du travail à la chaîne.
La chaîne de montage remplace le déplacement des hommes par celui de la production et impose le rythme de travail, réduit encore plus les temps morts. - la standardisation des produits : on ne fabrique qu’un seul produit.
Ex : les Ford T seront toutes de la même couleur et auront les mêmes options. - La hausse des salaires : les salariés sont fidélisés et sont des clients potentiels.
En 1914 le salaire journalier passe de 2,4 dollars à 5 dollars « five dollars a day