Dumarsais, article philosophie de l'encyclopédie
Thème principal éloge du philosophe par Dumarsais qui toutefois entretient une proximité avec l’homme ‘’sans esprit’’. Il met tout d’abord les qualités de ce dernier en avant pour mieux les comparer ensuite avec ‘’l’homme’’. En effet, il rejette toutes les doctrines ‘’théologio-raciales’’ et les sociétés de de classes/castes car il sait avant tout que nous sommes tous les mêmes. Il est ce que certains qualifierais de manière péjorative comme un utopiste (idéaliste/rêveur) et ce que d’autres appelleraient un homme bon. 1. Premier paragraphe = comparaison, analogie entre la raison du philosophe et la grâce des chrétiens. (Puis des points de suspensions exprimant une coupure de la phrase car le lecteur ne sait que trop bien ce qui se cache derrière ceux-là.) Il expose là son idée principale : la raison du philosophe est de l’ordre du sacré. La raison est le philosophe. Le philosophe n’est pas un simple superstitieux inapte à la pensée. Il est censé et n’est pas dirigé par un mythe vieux de deux mille ans. 2. Une maxime est un précepte, un principe de conduite ou une règle morale (wikipédia). Le philosophe s’apparente au détective. Il est fin et averti. Il n’est pas comparable au peuple sur le point de vue de l’intellect car il pense, déduit, oppose et contredit. Cependant, il ne souffre pas de le côtoyer, il n’y a pas d’hommes supérieurs aux autres mais seulement des hommes plus habiles. Dans ce sens, le philosophe est habile par la pensée. Les règles et codes moraux ne sont pas faits pour lui. Il ajuste ces dernières à sa guise, les observes, les critiques et surtout en connait la vrai valeur. Ignorance est un mot qu’il exècre ; on pourrait dire qu’il est son oxymore. Thème : éloge philosophe. 3. Selon Dumarsais, le philosophe ne croit qu’en deux et deux font quatre et s’oppose formellement aux présomptions. Il ne répond que par l’objectivité et tente de s’immiscer un minimum dans ses écrits.