Durkheim et le suicide
Dans chaque société qui compose notre planète, il existe des sujets sociaux qui sont dramatiques, tristes, tragiques, et dont les citoyens n’osent que rarement en discuter, spécialement dans la sphère publique. Parmi ces derniers, le suicide reste probablement l’un des exemples les plus anciens et démonstratifs des faits sociaux que les scientifiques tentent toujours d’éclaircir et d’en comprendre le sens. Émile Durkheim, avec son œuvre Le Suicide (1897), est le premier sociologue à mener une enquête sociologique empirique sur ce sujet. S’appuyant sur des principes méthodologiques concrets qu’il avait établit auparavant dans Les règles de la méthode sociologique (1895), Durkheim cherche à définir le suicide comme un fait social à par entière. Notre objectif de se présent travail de semestre sera de présenter et d’analyser les formes de suicide que Durkheim dégage dans son œuvre, pour ensuite les comparer avec les deux actualisations qui seront étudiées plus loin. Nous tenterons de savoir si, en effet, ce classique de la sociologie est encore utile pour les sociologues contemporains, et si oui, de quelles manières ils s’en servent dans leur métier. Le présent travail comportera trois parties de développement pour terminer avec une brève conclusion. La première partie concernera le contexte socio-historique et l’originalité de l’ouvrage, la seconde sera consacrée à une description et analyse des concepts majeurs du livre. Nous conclurons le développement avec un résumé critique de deux textes d’auteurs contemporains qui traitent de l’objet d’étude de ce travail. Les résultats, ainsi qu’un résumé de notre travail seront inclus dans la conclusion, en espérant pouvoir répondre à nos objectifs que l’on s’est fixés auparavant.
Le Suicide, d’Émile Durkheim, est une œuvre majeure et une référence primordiale dans la constitution de la jeune science qu’est la sociologie. À l’époque où Durkheim s’attaque à cet ouvrage, il est important