Le devoir s’impose de lui-même de façon impérative, sans explication. Le devoir n’est pourtant pas un ordre, il exige « le sens du devoir » et la volonté d’une personne qui est libre. Il renvoie alors au domaine de l’obligation morale de faire quelque chose. Il est ainsi un acte tout à fait volontaire de la liberté elle-même. Le devoir est ce que nous devons faire mais que nous pourrions ne pas faire et donc désobéir à celui-ci. En revanche, obéir à une loi ne fonde pas, ne défini pas le devoir. Puis je donc obéir à une loi pour répondre à un devoir ? Devoir et désobéissance sont deux termes paradoxaux. Dans quelles mesures l’homme pourrait faire de la désobéissance un devoir ? Désobéir peut-il être un devoir ?
Nous verrons alors dans une première partie que le devoir est un impératif, que celui-ci est un ordre absolu, puis nous nous demanderons en quoi le devoir peut ne pas être respecté.

Le devoir est un ordre absolu, personne pense pouvoir le revendiquer puisqu’il est le même pour tous au niveau des lois de l’Etat. Celui-ci est imposé face à nos envies, il contredit parfois nos envies de faire quelque chose.
Tout d’abord, les devoirs sont issus de la conscience. En effet, l’être humain sait de lui-même ce qu’il doit faire ou ne pas faire, il sait distinguer le bien et le mal. Chaque individu aurait en lui ce sentiment naturel de s’abstenir de faire du mal autour de lui c'est-à-dire à autrui. De ce fait, le devoir serait inné à tous les hommes. A ce moment la les hommes serait qu’il faut acquérir un certain « respect » d’autrui. D’autres théories disent que le devoir n’est pas un acte inné à l’homme mais qu’il a été enseigné par une tiers personne. Prenons l’exemple de l’enfant, il reçoit des valeurs morales par ses parents ; il apprend donc à distinguer le bien et le mal et donc il sait ce qu’il doit faire et ne pas faire vis-à-vis de la loi, d’autrui… En effet, cette valeur de devoir est instruite au petit en mettant en place un système de punition.