Déterminisme génétique
Le déterminisme génétique et la liberté de choix
Est-ce que nous sommes libres de choisir ou de créer notre comportement (ce qui suppose un libre arbitre) ?
Ou est-ce que nos comportements sont dictés par les lois de la nature (c’est le déterminisme) ?
Tous les êtres vivants possèdent de l’ADN, c’est le support de l’information génétique qui différencie chaque humain.
L’homme n’est d’abord rien. Il ne sera qu’ensuite, et il sera tel qu’il se sera fait.
Ou tel que la réflexion et la connaissance, ce que peut apporter le travail en loge, lui permettra de modifier dans son comportement intérieur et forcément à terme : extérieur.
Le lion est programmé pour manger la gazelle.
De même un criminel est programmé pour commettre des crimes.
Cela parait choquant ?
La génétique est une science froidement implacable et sans état d’âme.
La morale est autre chose, et l’éthique est la prise de conscience de ce qui nous détermine.
Connaître ce qui nous a déterminé ou programmé permet de nous en libérer, éventuellement.
Les implications philosophiques du déterminisme biologique et ses conséquences politiques, sont extrêmement importantes.
A la fois concept scientifique et objet symbolique sur le plan social, on attribue au gène de nombreuses facultés.
La façon dont on se représente les gènes et dont on en parle, reflète une vision du monde qu’on appelle l’essentialisme génétique. Il réduit la personne à une entité moléculaire, en ramenant l’être humain avec toute sa complexité morale, historique et sociale, à ses gènes.
La base de l’hérédité humaine est le chromosome, dans lequel se trouve la molécule en double hélice, composée d’une suite de 4 bases chimiques, qui permettent un codage.
Le chiffre 4 comme les 4 éléments en alchimie (eau, feu, terre, air), bien que l'unicité de la matière soit un des principes philosophiques de l'alchimie –un principe non déterminant- mais qui évoque des états de cette matière.
Le génome humain