Pour finir, il a été souvent constaté que le dialogue social, entre les patrons et les salariés, est très compliqué. En effet, nous pouvons voir par exemple, qu’en janvier 2015 les négociations entre les syndicats et les patronats, pour trouver un accord sur le dialogue social en entreprise, ne sont toujours pas finies. Ayant durée trop longtemps, l’Etat a dû leur imposé une date buttoir pour se décider menacent d’imposer les règles par des lois. Dans ce cas, c’est la représentation des très petites entreprises qui bloque. Ainsi d’un côté la CFDT réclame des délégués syndicaux et de l’autre, le Medef refuse, car selon lui, il existe déjà les commissions paritaires régionales interprofessionnelles de l'artisanat (CPRIA) créées en 2001. Un autre désaccord entre en compte dans cette négociation. Le Medef souhaiterait fusionner toutes les instances (comité d'entreprise, délégué du personnel, comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, CHSCT) dans une seule et même structures : le conseil d'entreprise. Cependant les syndicats sont méfiants sur cette idée et refusent l'inversion de la hiérarchie des normes que ne cesse de réclamer le Medef. Cet exemple nous montre bien les difficultés de dialogue entre les deux parties. C’est souligné dans le témoignage de plusieurs représentants syndicaux participants à la réunion, recueilli par le Figaro. Selon Agnès Le Bot, représentante de la CGT « On a un patronat qui n'écoute pas et est immobile. De même pour Marie-Alice Medeuf-Andrieu chez FO: «On n'a senti aucun infléchissement du patronat. Cela semble mal parti ».En février 2015, Manuel Valls annonce les points importants du projet de lois sur le dialogue social après l’échec de la négociation. La CGPME décide donc de dévoiler un sondage réalisé par OpinionWay favorable au dialogue direct entre employé et employeur (92% et 98%). En effet ils considèrent que la relation directe est un élément essentiel d’un dialogue apaisé.
Nous pouvons donc voir à travers