ECJS Les cong s maternit s
Faire un enfant, handicap ou avantage ?
Une récente étude de la Cnaf et du Credoc ont interrogé 3 000 femmes ayant 2 enfants ou plus. Il y a 8% qui n'ont pas retravaillés depuis la naissance de leur dernier enfant ou qui ne travaillaient déjà pas avant, dont 2/3 qui ne travaillaient déjà pas avant. 24% sont au chômage ou en contrat temporaire mais qui l'étaient déjà avant; 11% qui ont quitté un emploi stable et qui se sont retrouvées au chômage ou qui ont un statut professionnel inférieur; 33% qui ont retrouvés un poste égale à celui qu'elles avaient et 24% dont le statut professionnel ou le salaire à augmenté e changeant d'employeur ou de poste. Cette étude montre bien que c'est selon le niveau de diplôme principalement que les changements de statuts professionnels se créer.
La loi Engerand, première loi sur la protection de la maternité
" 27 novembre 1909
Fernand Engerand (1867-1938), député conservateur du Calvados, dépose en 1906 une proposition de loi sur la protection des femmes avant et après l’accouchement. Trois ans s’écoulent avant que cette loi soit votée. Elle comprend un unique article : « La suspension du travail de la femme, pendant huit semaines consécutives, dans la période qui précède et suit l’accouchement, ne peut être une cause de rupture, par l’employeur, du contrat de louage de services et ce à peine de dommages-intérêts au profit de la femme. Celle-ci devra avertir l’employeur du motif de son absence. Toute convention contraire est nulle de plein droit. L’assistance judiciaire sera de droit pour la femme devant la juridiction du premier degré ». Dès 1886, Albert de Mun, une des grandes figures du catholicisme social, avait défendu sans succès l’idée d’un congé maternité qui fut inclus dans la loi de 1892 sur la protection des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels.
Aussi, la loi de 1909, même si elle propose uniquement un congé non rémunéré, est-elle