Economie
Partie I : Grammaire des civilisations (Fernand Braudel)
Chapitre I : La civilisation et ses définitions I - Le mot civilisation
Il apparait au XVIIIème siècle et est formé à partir de la racine latine « civis » qui se traduit la cité, la ville. Et plus particulièrement c’est le membre d’une cité. La civilisation c’est une caractéristique qui vient de la cité et qui à l’époque signifie : ce qui habite en ville, la ville comme lieu de civilisation. Ceux qui habitent en dehors de la ville ne sont pas civilisés. La civilisation introduit donc une différence entre le citoyen qui connait la langue, qui est cultivé, qui est civilisé et ceux qui sont à l’extérieur de la cité qui n’ont pas la culture, les coutumes,… On les qualifie de « barbares »,…
II - Civilisation et Culture
Le mot civilisation va s’accompagner du mot culture pour qualifier un trait d’éducation, de formation, d’ordre social, de convenances. On va alors accepter la formation d’une culture européenne avec des éléments communs a toutes les cités d’Europe. Marx essaye de définir, à partir de cela, la société capitaliste avec une culture capitaliste. Il parle d’un côté des d’infrastructures et de l’autre les superstructures : Les infrastructures se définies comme tout le matériel, ce qui renvoi à la valeur matériel. Existant au sens de la production matériel (les usines, les bâtiments). Mauss (anthropologue français) définit les infrastructures comme tout les acquis humains. Par opposition, la superstructure se définit comme ce qui appartient ou ce qui relève des valeurs spirituelles et donc tout les systèmes idéologiques, de croyances qui est nécessaire pour faire fonctionner la société, la civilisation. Autrement dit les superstructures sont parties entière de la civilisation. Marx dit que l’on ne peut pas avoir les superstructures sans les infrastructures, et vice et versa. Les valeurs spirituelles dont la religion vont être transmises