Economie
« Si je veux peindre le printemps, il faut que je sois en hiver; si je veux décrire un beau paysage, il faut que je sois dans les murs, et j’ai dit cent fois que, si jamais j’étais mis à la Bastille, j’y ferais le tableau de la liberté ».
Que pensez vous de cette opinion de Jean Jacques Rousseau sur l’inspiration?
Analyse et compréhension du sujet :
Il faut avant tout lire et relire le sujet, puis le retranscrire sur une feuille de brouillon de manière à éviter les erreurs d’interprétation. Il s’agit ensuite de procéder à une description littéraire. Nous voyons que :
- le texte est écrit à la première personne, c’est donc un point de vue personnel, une opinion subjective de Rousseau.
- La structure est régulière et répétée 3 fois, nous avons trois hypothèse, « si je veux… il faut que je … « - « si je veux… il faut que je » et « si j’étais…, j’y ferais ». La troisième supposition diffère des deux précédentes. Nous n’avons pas un énoncé dogmatique ou théorique, il s’agit d’un texte qui est à la fois subjectif et figuré par rapport à l’idée qu’il veut traduire, nous avons en représentation imagée, l’hiver, les murs, la Bastille symbole d’un enfermement. On peut ainsi se demander quelle est cette pensée que Rousseau reformule à trois reprises en choisissant à chaque fois un exemple différent de situation. Nous constatons que la structure met en avant une opposition entre des mots ou des idées comme par exemple, « printemps », « hiver », « beau paysage », « dans les murs », « Bastille » et « liberté ». Trois antithèses qui permettent l’expression d’une même idée. Que veut dire Rousseau? Pour approcher une chose et la décrire, il faut en être éloigné. Ainsi nous comprenons que c’est dans l’absence et la privation d’une réalité belle ou précieuse que sa beauté nous est révélée de manière à faire en sorte que l’écrivain puisse la