INTRODUCTION Croissance molle dans les pays industrialisés et volonté de la faire repartir pour améliorer la vie quotidienne tout en respectant l’environnement. Pour un grand nombre de pays du continent africain, le développement économique n’est plus d’actualité faute de croissance forte. Croissance, phénomène quantitatif, mesurée par le taux de croissance du PIB (∑VA +TVA +Droits de douane – Subventions) alors que le PIB/hab fournit une mesure du niveau de vie moyen des individus. Développement, phénomène qualitatif, mesuré par l’IDH (indicateur de développement humain) revêt un aspect multidimensionnel : ensemble des transformations techniques, sociales et culturelles qui permettent l’apparition et la prolongation de la croissance. Si pour beaucoup d’économistes la croissance est un phénomène forcément positif, pour d’autres cela est très discutable car la croissance n’engendre pas toujours et pour tous le développement. De même, prise de conscience des pays riches et des grandes instances internationales d’une opposition entre croissance et développement qui fait naître un nouveau concept dans les années 80 « développement durable » qui ne dissocie plus développement économique et environnement. Si la croissance favorise le plus souvent le développement (première partie), ce lien n’est pas automatique car elle ne débouche pas toujours sur des transformations économiques, sociales et culturelles positives pour tous (deuxième partie). Corrélation entre hausse du PIB et niveau d’IDH élevé. {text:list-item} Hausse de la production et satisfaction des besoins fondamentaux {text:list-item} {text:list-item} permettant la prise en charge des principaux risques sociaux (maladie, chômage, vieillesse). Exemple des pays industrialisés pendant les 30 glorieuses. {text:list-item} Construction d’infrastructures de communication