Les interactions sociales au service de l’apprentissage en EPS

Nous montrerons que les interactions sociales peuvent induire des apprentissages pour les élèves. Pour obtenir des apprentissages chez les élèves, la combinaison d’un engagement et de répétitions est indispensable pour obtenir des transformations. Ainsi pour un investir les élèves à minima dans la tâche, l’inter relation entre pair semble être un atout pour développer des apprentissages communs.

Le groupe classe en EPS est composé d’élèves de niveaux hétérogènes avec un objectif commun pour l’enseignant : obtenir une amélioration des compétences de chacun. Ainsi les élèves forment un collectif favorable à l’obtention de transformation et constituent, par leurs relations, des interactions sociales susceptibles de les faire apprendre. Les discutions sont sources d’effets bénéfiques sur le comportement de chacun en EPS, si et seulement si les conversations concernent une résolution de la tâche demandée.

Dans le cas de prescription de tâches collectives données par l’enseignant, si au moins deux élèves collaborent ensemble pour résoudre un projet commun, nous pouvons parler de coopération. Nous pouvons définir ce terme d’après celle de Deutsh en 1949 « lorsque l’atteinte d’un but par un individu est corrélée positivement à l’atteinte de ce but par les autres membres du groupe » à ne pas confondre avec la co-action qui est l’action individuelle des membres d’un groupe. En clair, une action corrélée entre pairs et dans le même but, engendre une action positive pour l’individu mais aussi pour son partenaire sous la forme d’entraide pour augmenter les habiletés cognitives (argumentation, vérification,…) et sociales (respect de l’autre).

L’apprentissage coopératif permet souvent de trouver la meilleure réponse dans un contexte donné et dans l’optique de réalisation d’un but précis. Dans la théorie socioconstructiviste, la connaissance est toujours construite par l’individu à partir