La Fourmi

La fourmi est sociale et vit en colonie. Il n’existe pas un kilomètre carré de terre ferme sans fourmi. Elle a pu s’adapter à tous les prédateurs et conditions climatiques. C’est une espèce solidaire qui partage et fonctionne pour le bien être de ses semblables. Elle s’épuise et fourni toute son énergie envers sa reine. Sa vie est tracée telle une mission militaire ; chercher, ramener, une opération migratoire sans fin.
Comme chaque insecte, son apparence est vilaine mais fonctionnelle à son ambition de la vie. Invisible seule, elle est remarquable lors de son regroupement avec les siens, dans son habitat où lors de son travail. Son corps est composé d’une tête, qui comporte deux mandibules pour pincer, mordre, couper, percer, mais qui ne servent pas pour manger. Pour se nourrir, la fourmi utilise ses mâchoires et sa lèvre inférieure qui constituent un appareil suceur et lécheur. La fourmi a également deux yeux composés et deux antennes au dessus du crâne. Ces antennes abritent plusieurs organes des sens : le toucher, l’odorat et le goût. Son espérance dépend des autres. La notion d’unité est sa philosophie, son activité est la définition même de la rigueur et de la discipline. Vous la verrez souvent, caché par de la nourriture plus grosse qu’elle, s’embêtant à passer chaque obstacles ; un spectacle fascinant.
Mes premiers rapports avec la fourmi furent amusant pour moi, surement moins pour elle. Dans mon jardin je passais mes après-midi, et, comme chaque enfant, je découvrais la nature étant captivée par la moindre des choses. L’une de ces choses était la fourmilière, un nombre infini de petite bête concentré à rentrer et sortir de ce dôme de terre. Mon père me racontait leur système de vie, mais ne sachant faire deux action à la fois je n’écoutais pas mais je me concentrais à comprendre leur geste. Par une sorte d’instinct et de curiosité naturelle, je ne pu m’empêcher de jeter de la terre sur cet animal ou encore de placer un obstacle sur leur