Education Civique Cours
I. L’ONU et les Droits de l’Homme
1945 : L’ONU est fondée à San Francisco par 51 Etats sur les principes de paix, amitié et progrès social.
10 décembre 1948 : La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est proclamée à Paris et signée par les Etats membres.
1957 : Création des Casques Bleus « Forces de maintien de la paix »
1988 : Légitimation de l’ingérence humanitaire
ONU aujourd’hui, c’est une assemblée de 193 membres ayant chacun une voix, un secrétaire général, Ban Ki-Moon, élu pour 5 ans, un Conseil de Sécurité de 15 membres (5 pays ayant droit de veto : USA, Russie, Chine, GB, France + 10 pays élus pour 2 ans), une cour internationale de Justice à la Haye, un conseil économique et social, et des institutions spécialisées : UNESCO (culture) , FAO (alimentation) , UNICEF (enfance), HCR (réfugiés)…
La DUDH affirme les droits inaliénables des individus : politiques (vote, éligibilité), civils (libertés individuelle, de circulation, d’opinion, d’expression… ; respect de la vie privée) et sociaux (droit à la santé, à l’éducation, à un travail, à un revenu décent…). Elle condamne la discrimination, l’esclavage et la torture au nom de la dignité humaine.
II. L’ingérence humanitaire
La souveraineté nationale est un principe reconnu internationalement. Aucun Etat n’a le droit d’entrer sur le territoire d’un autre Etat. Cependant, depuis 1988, l’ONU reconnaît la légitimité de l’ingérence humanitaire. Dans certaines situations de détresse humaine, l’ONU autorise l’intervention sur un territoire national d’organisations ou de contingents. Même si un gouvernement refuse, le droit international permet de porter secours aux populations victimes. Cependant dans les faits, si un Etat refuse l’aide en opposant son armée aux convois humanitaires comme en Birmanie en 2008, l’ONU ne peut rien faire de plus que négocier.
III. Le rôle des ONG
Les organisations non gouvernementales sont des associations dont l’activité est