Effort et système cardiaque
→ Le rythme cardiaque ou plutôt la fréquence cardiaque(nombre de battements cardiaques par unité de temps) augmente juste après le début de l'effort mais reste à un niveau élevé après la fin de l'effort pendant quelques minutes (c'est la récupération).
Le cœur isolé de ses nerfs bat à un rythme autonome élevé (± 89 battements.min-1). L'origine de l'autonomie est musculaire, interne aux cellules cardiaques (myocytes) qui, dès les premiers mois de la vie embryonnaire, sont capables de se contracter rythmiquement. Certaines des cellules musculaires cardiaques restent à l'état embryonnaire et forment le tissu nodal à l'origine de la contraction de l'ensemble du cœur. Les autres cellules cardiaques associées à des cellules conjonctives perdent leur rythme autonome, mais se contractent rythmiquement sous l'impulsion électrique donnée par le tissu nodal.
La FC est le paramètre dont l'augmentation au cours de l'effort semble être la plus régulière . C'est au contraire l'effort, imposé, qui oblige l'organisme à adapter sa FC à la puissance de l'effort. La FC est donc au contraire une grandeur qui visualise la réponse de l'organisme à la demande accrue de nutriments. La FC est donc hautement adaptable à l'effort. Les mécanismes d'adaptation rapide peuvent s'expliquer classiquement par une commande nerveuse.
→ Le volume d'éjection systolique dépend du volume de remplissage cardiaque, de la force et de la durée de la contraction et de la résistance à l'éjection. le volume de remplissage cardiaque dépend principalement de la pression de retour veineux (le cœur se remplit d'autant plus que le sang veineux revient au cœur avec une pression élevée).
Le VES est augmenté lors de l'effort mais d'une valeur qui semble quasiment indépendante la puissance de l'effort (elle aurait même tendance à diminuer par rapport à cette valeur pour l'effort le plus important).
Le VES est le