Egalité devant la loi
Au fur et à mesure que la vie sociale et politique s’organise, le peuple doit apprendre à se donner des normes afin de régler la vie des personnes et des groupes. Et à les respecter.
1. Egalité devant la loi, qu'est ce que c'est?
Art. 1 de la Constitution du 4 octobre 1958 : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion.
L’égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi. Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi.
Se contentant de traiter les individus de la même façon, l'État doit les laisser libres dans leur propre « recherche du bonheur » (« The pursuit of happiness »).
Mais l'égalité des droits s'entend comme une égalité entre individus placés dans des circonstances équivalentes.
2. Egalité devant la loi et égalité sociale, deux termes identiques?
L'égalité sociale peut entrer en conflit avec l'égalité devant la loi, elle implique la possibilité d'inégalités juridiques destinées à lutter contre des inégalités sociales. On peut parler alors d'équité, c'est-à-dire d'un traitement différencié et équitable.
Prenons l'exemple d'une jeune fille de 13 ans qui n'a pas été condamné par les juges pour avortement, alors que la législation en vigueur prévoyait une sanction (Phosphore, "Justice et Liberté, n°235, p58-59). Les droits de l'homme ne sont donc ni universels ni intangibles.
• L'économiste et philosophe autrichien Friedrich Hayek dit dans son discours prononcé à University College Dublin Vrai et faux individualisme : « Il y a toutes les différences du monde entre traiter les gens de manière égale et tenter de les rendre égaux. La première est une condition pour une société libre alors que la seconde n'est qu'une nouvelle forme de servitude.»
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