A partir du milieu du XIXe siècle, face aux progrès de la science, l'Eglise va être de plus en plus remise en question jusqu'à une déchristiannisation massive de la population Européenne.
Nous allons tout d'abord étudier le recul de l'Eglise dans la société, puis nous verrons comment les nouvelles idées scientifiques et philophiques bouleversent la tradition chrétienne, et enfin, dans une troisième partie, nous aborderons le thème de l'Eglise et la question sociale, qui oscille entre tradition et modérnité. Au milieu du XIXe siècle, l'Europe et l'ensemble des États-Unis sont majoritairement chrétiens. On retrouve les catholiques en Europe du Sud et en Europe de l'ouest, les Orthodoxes à l'est et les protestants en Europe du Nord ainsi que dans le nord des États-Unis. Les communautés juives, quant à elles, sont très minoritaires. De plus, on remarque l'apparition du sionisme, qui marque un retour à la Terre, notamment en Palestine. Cependant, la donne va changer à partir des années 1850, où l'Europe et les États-Unis vont subir une vague de déchristianisation importante. En effet, la pratique religieuse devient de moins en moins régulière, à tel point que les croyants et les pratiquants vont se détacher totalement de la religion. Le phénomène reste cependant variable selon les régions et les milieux sociaux. Ainsi, il s'agit du monde ouvrier et particulièrement les citadins qui subiront le plus les effets de la déchristianisation. En effet, les ouvriers, ne pourront plus croire en Dieu du fait de leur situation sociale: ils sont pauvres, ont des conditions de travail terribles, ne consacrent peu de temps aux loisirs... D'une manière générale, on peut également dire que les hommes sont plus détachés du christianisme que les femmes. Les mariages religieux sont en déclin, au profit des mariages civils (en Mairie). De plus, le phénomène est plus marqué en France, où, dans certaines régions, la déchristianisation a débuté au XVIIIe avant d'être accentuée par la