Eleve
L’excipit de La Peste, de Camus
Introduction
Le XXème siècle est marqué par de nombreux événements historiques comme la Seconde Guerre Mondiale. Camus, journaliste rédacteur en chef de « Combat », un journal regroupant des résistants est également un écrivain. Il relate dans ses œuvres des situations lui permettant de faire part de ses réflexions. En 1947, deux ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, La Peste est publiée. Camus y compte à travers la chronique d’un médecin l’évolution de la vie à Oran sujette à une épidémie : La peste, que beaucoup d’historiens tentent de la rapprocher, et non sans raison, du nazisme, appelé aussi la « peste brune ». Dans l’excipit de son roman relaté sous forme de chronique il racontera l’épisode, plutôt euphorique, de la libération de la ville d’Oran par rapport au fléau de la peste. Ainsi, nous nous demanderons en quoi cet excipit, sous forme de chronique, offre toute une allégorie de la libération de la France après la Seconde Guerre Mondiale. Afin de répondre à cette question nous traiterons certains aspects du texte les uns après les autres. Dans un premier temps nous étudierons brièvement la vision d’un chroniqueur à l’échelle humaine, ensuite il conviendra d’analyser ce que l’on peut appeler « une joie contrastée », pour enfin finir avec l’aspect humaniste et l’enseignement qui se dégage de ce récit.
( Lecture à voix haute de l’extrait
I. la vision d’un chroniqueur qui malgré tout reste un homme
1) Le propre de la chronique
● Précision des indices spatio-temporels (« l’escalier », « nuit », « boulevards », « terrasse », etc.)
● Connecteurs logiques
● Le narrateur raconte des faits précis (parallélisme aussi avec la médecine, secteur auquel se consacre Rieux : la précision et la rigueur scientifique)
● Prise de recul et généralisation
2) Le narrateur mystérieux se dévoile : il reste un homme
● Le narrateur se dévoile enfin :