En attendant Godot est une pièce de Samuel Beckett jouée pour la première fois en 1953, dans les débuts du mouvement du théâtre de l’absurde. La prise de conscience de l’absurdité du monde engendré par les facteurs historiques mettant en évidence les tragédies humaines de l’époque. Par exemple : la première et la Deuxième Guerre mondiale, l’holocauste, Hiroshima et Nagasaki, etc. En attendant Godot présente l’existence comme absurde. Dans les lignes qui suivent, il sera d’abord question de la vie comme étant une malédiction plutôt qu’un don, puis nous verrons que la perte de la mémoire peut représenter l’existence comme absurde.

Examinons d'abord le thème dominant de cette pièce de Samuel Beckett: la négation de la vie. Tout au long de l’œuvre, on parle souvent de la mort comme étant un plaisir et non une souffrance, ce qui est tout à fait conforme à la mentalité de l’époque durant ce moment où l’absurdité était d’actualité. Dans En attendant Godot, il arrive que les personnages de Vladimir et d’Estragon aient des idées sur comment mourir pour ressentir un plaisir :
« ESTRAGON : si on se pendait? VLADIMIR, ce serait un moyen de bander.» (p. 21)
Cette citation explique que les personnages trouvent la vie comme étant ennuyante au point de vouloir risquer la mort pour ressentir du plaisir. Pour finaliser ce thème, on voit dans cette citation que la naissance est une malédiction, un péché :
« VLADIMIR : si on se repentait? ESTRAGON : de quoi?
VLADIMIR : eh bien… (Il cherche.)On n’aurait pas besoin d’entrer dans les détails. ESTRAGON : d’être né? »(p.13)
D’après cet extrait on voit bien qu’on ne choisit pas de vivre, mais on nous l’impose.la vie est considérer comme étant une faute.

Ensuite, examinons le thème de la perte de mémoire comme étant absurde. Quand Pozzo revient dans le deuxième acte, il ne se « rappelle avoir rencontré personne hier » et demain il ne se « rappellerai [t] avoir rencontré personne aujourd'hui » (p.