En quoi la baisse du cout du travail pourrait être une réponse au chômage.
Après avoir rappelé les théories néoclassique et keynésienne de l’emploi, répondez à la question suivante : en quoi la baisse du cout du travail pourrait être une réponse au chômage.
La question du chômage est centrale dans les pays développés depuis trente ans. Il y a aujourd'hui en France environ 2,3 millions de chômeurs. Les chômeurs sont définis par l'INSEE comme étant des personnes sans emploi, à la recherche d'un emploi et disponibles pour en occuper un. Les pouvoirs publics dans différents pays ont cherché à lutter contre le chômage en réduisant le coût des emplois. Aussi depuis longtemps les différent courant économique, tel que les néo-classiques, ou les keynésiens, ont confronté leur idée à ce sujet, en proposant souvent des solutions opposées. Après avoir donc rappelé les théories citées précédemment concernant l’emploi, nous nous interrogerons sur l'efficacité de ces politiques en montrant d'abord les effets favorables d'une telle réduction du coût du travail mais en soulignant, dans un second temps, ses limites.
L'école néoclassique est un terme générique utilisé pour désigner plusieurs courants économiques qui étudient la formation des prix, de la production et de la distribution des revenus à travers le mécanisme d'offre et de demande sur un marché. Le propre du modèle néo-classique est de privilégier l'analyse microéconomique. Pour les néo-classique le chômage ne peut être que volontaire. Sur le marché du travail, la confrontation de l’offre et de la demande conduit à déterminer deux grandeurs : le salaire et le niveau d’emploi. La théorie néo-classique utilise ce mécanisme de marché pour démontrer que le chômage ne peut être durable. Il suffit en effet de diminuer les salaires pour que la demande de travail des entreprises s’accroisse et fasse disparaître le chômage. Le salaire, qui est la variable stratégique, permet la réalisation de l’équilibre. Cependant de multiples rigidités (intervention des syndicats par exemple,