En quoi le détour est il nécessaire ?
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Aller doit au but semble être une règle, une norme admise par tous. Pourtant, le détour est une modalité du raisonnement. Il peut être un art de vivre. Le corpus nous présente quatre documents. Nous avons un extrait d’un discours prononcé par Jacqueline de Romilly intitulé Enseignement et éducation, un extrait de l’article « Labyrinthe » tiré du Dictionnaire des symbolesécrit par Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, un extrait du roman Coule la Seine écrit par la romancière Fred Vargas. Nous avons également un dessin extrait du livre Persepolis dont l’auteur est Marjane Satrapi. Nous nous attacherons à montrer en quoi le détour est il une nécessité. Dans un premier temps, nous verrons que le détour transmet des connaissances, puis ensuite qu’il est un vecteur de l’action. Lorsque l’on sort des sentiers battus, que l’on emprunte des chemins de traverse c’est l’occasion pour le lecteur de découvrir des facettes du monde qu’il ne connaissait pas. Ainsi, Jacqueline de Romilly nous montre que l’étude d’événements ou de faits passés, nous permet de comprendre « la pensée de ceux qui nous ont précédés » (l.2). C’est un fait, les générations actuelles ne s’intéressent pas à ce qu’il s’est passé avant leur naissance ni à ce qu’il se passe dans les autres cultures. Pourtant, l’auteur de Enseignement et éducation met l’accent sur l’ouverture et la découverte d’autrui, estimant que l’on ne peut se construire sans aucune connaissance. D’autre part Marjane Satrapi, par le biais de son illustration fait référence à la célèbre Pietà de Michel-Ange. Elle nous montre que le passé est toujours présent et elle s’en sert pour en le réadaptant à son époque et à sa culture. Ainsi, le détour permet de véhiculer des faits actuels en empruntant les créations du passé. D’autre part, le détour permet de comprendre le présent et de se faire une vision du monde. Dans Enseignement et éducation, Jacqueline de Romilly affirme que « tout avenir se construit en fonction d’un passé qui