energy
Culture de la Formation en Algérie
Lorsque en 2001, l’Algérie a signé l’accord d’association avec l’Union européenne et a instauré une politique de mise à niveau afin de renforcer la compétitivité des PME algériennes au niveau de la concurrence internationale l’Etat, les professionnels et les chercheurs étaient motivés d’approfondir cette question, d’autant plus que l’on ressentait déjà la nécessité d’explorer de nouvelles voies susceptibles de permettre à ces entreprises de renforcer leur présence sur la scène nationale et internationale. Il s’agit en effet, de repositionner l’entreprise industrielle algérienne de manière qu’elle puisse faire face avec succès aux défis qui confrontent ses marchés actuels et potentiels et plus précisément sur les marchés européens.
Il faut savoir que l’idée de mise à niveau en Algérie est relativement ancienne dans l’esprit des pouvoirs publics. Elle a fait son apparition deux années seulement après les textes sur l’autonomie des entreprises en 1988. Ce timing laisse présager à première vue que la mise à niveau est un instrument de transition devant permettre aux entreprises de passer d’une situation dans laquelle elles étaient gérées administrativement (pour les entreprises publiques) et dans laquelle le marché domestique était garanti à une situation où elles devaient reconquérir en permanence leurs positions concurrentielles. Il est important de rappeler que l’idée de mise à niveau est antérieure au programme d’ajustement structurel (PAS)3. Après des débats durant l’année 1990, une requête officielle est engagée auprès de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
(ONUDI) dès 1991. Ce n’est qu’en date du 06 /04/1998 que l’idée est adoptée lors du conseil du gouvernement. La mise à niveau ne commence à devenir une réalité qu’en 2002. Le timing réel a bouleversé la logique séquentielle réformes /ouverture. Ce n’est qu’après avoir ouvert assez brutalement sont économie que