enfant et religion
Selon le professeur Gilles LEBRETON1 « sur le pln ontimologique, c'est-à-dire sous l’ongle du rapport de l’homme et du monde, la libetré est un pouvoir d’autodetérmination, en vue du quel l’homme choisie lui memeson comportement personnel. Elle consiste donc à opèrer des choix entre plusieur possibilité ».
§1 : le principe de la protection
A la base, l’article 9 vise à prévenir l’endoctrinement des individus par l’Etat en permettant à chacun d’eux d’avoir une pensée, une conscience et une religion personnelles, de les développer, de les approfondir et, finalement, d’en changer.
C’est ce que l’on désigne souvent par l’expression for interieur57.
La liberté la plus absolue qu’il soit, en ce qu’elle represente le « for interieur » c'est-à-dire la sphère relevant de l’intimité personnelle, elle une liberté de l’esprit.
La liberté de conscience est donc une liberté qui present un double visage, à la fois positif (1) et négatif (2).
1- La grantie de la liberté positive
. En effet, plus encore que les autres „droits culturels“ la liberté de religion comprend le droit des êtres humains à décider eux-mêmes des questions de religion et de conviction, de changer, le cas échéant, de croyance si celle-ci est une religion ancestrale et d’inviter d’autres êtres humains à changer de croyance par un travail de persuasion. Lorsqu’on parle de liberté de religion, il ne s’agit donc pas de reconnaissance étatique et de soutien d’identités religieuses en tant que telles, mais plutôt de la liberté individuelle et communautaire des êtres humains, à développer, garder, défendre et modifier eux-mêmes les identités qu’ils ont choisies tout en ayant la possibilité de ne pas s’y intéresser du tout.
John Locke disait, Dieu n’a fait naître personne dans une religion. Chacun par le biais de l’éducation, de la formation, parce qu’il vit quelque part, acquiert une religion. Cette religion devient sienne. Cet acte vient