Enseignement de l'orthographe française
Quoi qu'il en soit, l'existence de cette norme est liée au fait que l'unité d'une langue appelle l'unité de l'écriture, beaucoup plus réalisable que celle de la prononciation. on a donc imposé une unité et une certaine stabilité à l'orthographe, à l'échelle de ce qui est aujourd'hui la majorité des locuteurs natifs mais qui, ne l'oublions pas, était au XVIIe siècle le "bon usage" de la cour; ainsi se sont progressivement effacées les orthographes populaires concurrentes. la connaissance des règles s'est rapidement imposée comme outil de discrimination sociale et les clivages entre les clercs et le reste de la population, loin de s'atténuer avec la génération de l'emploi du français, ont perduré.
Au fond, quel meilleur apprentissage du Code Pénal pour un élève que le code de l'orthographe? Ici comme là, l'infraction est sanctionnée en fonction d'un barème sur la justesse/justice duquel on n'en finit pas de gloser.
Mais, ici comme là, le préventif ne devrait-il pas l'emporter sur le punitif?
Qu'elle soit préparée, dirigée ou de contrôle, la dictée reste la seule arme envisageable. or, que mesure-t-elle? Une compétence strictement cantonnée au linguistique qui, même lorsqu'elle est atteinte lors de cet exercice "insularisé" n'est pas garantie d'une réelle compétence de