Introduction

La prise en compte des personnes en situation de handicap occupe une place de plus en plus croissante dans le dispositif social français. Il est difficile de connaître avec précision le nombre de personnes en situation de handicap. Selon l’INSEE, 13% de la population souffre de déficiences motrices, 11% de déficiences sensorielles 9,8 % de déficiences organiques (respiratoires, cardio-vasculaire…), 7 %, de déficiences intellectuelles ou mentales[1]. Ces déficiences se caractérisent dans la vie de tous les jours par différentes incapacités, qui peuvent aller du besoin d’aide pour se déplacer, aide pour la toilette, l’habillage, la prise des repas, incapacité de travailler. Selon l'UNAPEI c'est entre 6 000 et 8 500 le nombre de naissance d'enfants avec un handicap mental chaque année[2]. L’expression « handicap mental » qualifie à la fois une déficience intellectuelle et les conséquences qu’elle entraîne au quotidien et se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication. Ces difficultés peuvent être compensées par un accompagnement humain, adapté à l’état et à la situation de la personne. La loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées a instauré une nouvelle dynamique autour de l’accessibilité, traduite par cette intention : « l’accès à tout pour tous ». Cela nécessite de prendre en compte la spécificité de leurs handicaps et de mettre en place des aides humaines et techniques adaptées à leur vie quotidienne. En choisissant l'établissement les Papillons Blancs de Vincennes qui accueille des personnes en situation de handicap mental et des travailleurs handicapés, je désirais m'impliquer dans ce domaine social, et travailler avec un public avec lequel je n'avais pas encore collaboré. C'est ainsi, que j'ai pu découvrir une structure polyvalente avec un pôle axé sur l'apprentissage pour favoriser