Epée du grand expert
Née dans la dualité de l'acier liquide en fusion qui deviendra dur en refroidissant, la lame de l'épée a ensuite été découpée dans la barre d'acier, et affûtée.
Enfin, on a assemblé la poignée à la lame. Ces 2 éléments étant séparés par la garde, perpendiculaire qui protège la main agissante en donnant une forme de croix à l'épée.
C'est une arme sacrée dont le G(E( ne se sépare que rarement dans le temple.
C'est avant tout une arme crée pour le combat, un glaive qui tranche, attribut universel de la justice.
"le glaive de la justice n'a point de fourreau, toujours il doit menacer ou frapper" (Joseph de Maistre, philosophe maçon contemporain de la révolution française). Il est de son devoir de trancher.
La plupart des symboles maçonniques sont de nature pacifique ou sont des instruments de travail qui, mal maîtrisés peuvent s'avérer mortellement dangereux. Néanmoins, seules les épées (du V(, du Couvreur, du G(E( ) sont des armes dans ce temple dédié au perfectionnement de l'humanité et où doivent, en principe, régner la fraternité, la sagesse et la beauté.
Arme dissuasive alors ou épée…rieuse ?
Mais quel est le combat mené en ces lieux de réflexion ?
- un combat liturgique, le G(E( appliquant et faisant respecter le rituel, - une lutte ésotérique qui a trait à la progression initiatique.
Le G(E( tient sa lame verticalement, la garde à hauteur du menton, ostensiblement visible de tous, lors de ses déambulations. La croix ainsi brandie exprime tout le sacré de ce qui se déroule dans le temple. Cette verticalité ascendante pointée vers la voûte étoilée, lien entre la terre et le ciel signe notre quête d'élévation morale et spirituelle.
C'est l'épée du chevalier, qui tranche entre le bien et le mal, le juste et l'impur, la lumière de la connaissance et les ténèbres de l'ignorance.
Chaque maçon a ainsi été adoubé lors de son initiation, par une autre épée, de lumière, celle du V(. L'épée rappelle ainsi à chacun les