L’Homme a subi toute sorte d’évolution, de développement et de transformation tout au long de son existence. Ces changements avaient pour but de ramener un certain bien-être ou confort à sa survie. Trois millions d’années avant notre ère, l’animal laborant innova toute sorte d’outils pour cueillir, chasser, pêcher et répondre à ses besoins biologiques. Quant à l’Homo Fabert, 35 000 ans avant Jésus-Christ, a effectué d’autres activités à dimension symbolique, les Hommes représentaient symboliquement ce qu’ils voyaient et interprétaient. En effet, il n’était plus question de survie biotique, mais de création et fabrication d’œuvre. A la fin du nomadisme, c’est la découverte de l’agriculture et la naissance de l’État archaïque et des premières bureaucraties. Cette période (20 000 ans avant notre ère) se caractérisait par la violence physique et la violence symbolique. Durant la période classique, de nouvelles propositions émergèrent la mise en place de la démocratie, et d’un pouvoir sans violence. Ce qui amena, 384 ans avant Jésus-Christ, l’établissement de deux nouveaux espaces soit l’espace privé et l’espace public. Dans la première partie de mon compte-rendu, je développerais le principe d’espace public et démontrerais en quoi ce concept participe à la définition de l’État et de la culture.
Après l’éclatement des royaumes mycéniens, la polis était un endroit réservé aux rivaux, où les élites partageaient leurs idées par la parole et la persuasion. C’est le sommet de l’évolution de l’histoire, le système aristocratique a éliminé la violence et à donner naissance aux valeurs passives; l’opinion, le partage et la discussion. La parole est devenue l’instrument de domination et de pouvoir dans la Grèce antique. Clisthène, un homme politique athénien, instaura le fondement de la démocratie, il mit en place une nouvelle stratégie politique l’ «insomnia». En effet, ce principe transforma la polis en un terrain de rassemblement de tous les citoyens, où se discutent les