Essais sur la peinture diderot
Grandes lignes du plan: I. La nature vue comme un tableau II. La peinture semble révéler la nature III. La sensibilité ou l'émotion esthétique
I. La nature vue comme un tableau 1) Le réseau lexical de la nature
a) De nombreux éléments se rapportent à la complexité des branches. On relève: "Tuileries" ; "Bois de Boulogne" ; "Champs Elysées"
18ème s = nature
"vieux arbres" ; "masse touffue" ; "arbre" ; " branches entremêlées" ; "troncs" ; "terres" ; "feuilles" … 2) Je relève un groupe nominal particulièrement complexe:" la masse touffue de ces arbres dont entremêlées"
Touffue = épithète De ces arbres = cplt du nom 3 expansions du Dont entremêlées = subordonnée relative nom La complexité grammaticale accompagne la complexité du sujet. 3) Importance des accumulations Accumulation de verbes l.10 (5 verbes → chiffre impair = ferme) Accumulation d'éléments naturels + variété d'intensité lumineuse (impair aussi) Accumulations comme des touches de peinture ou des tâches lumineuses ce qui renvoie à la [complexité du sujet] = [abondance de la nature] 4) Vocabulaire pictural l.17/18. Diderot utilise pour décrire la nature, des mots se rapportant à l'univers pictural. 5) Importance des verbes liés à la vision Expression "à la vue" l. 7, l. 16 "arrête l'œil", l. 17 "nos regards se promenèrent", l. 21 "que nous regardions", l. 25 " se discerne au loin" D'où sens prédominant voire unique. 6) Les réactions émotives face à la nature Ressemblent aux réactions face à un tableau. l. 15 "si doux, si touchant, si merveilleux" 7) Composition du texte: rigueur qui précise au début Des paragraphes de quoi il s'agit 1er paragraphe : Si dans un tableau… 2ème paragraphe: S'il nous arrive de nous promener Etonnant voire choquant, nature présentée après la peinture comme si la peinture préexistait. II. La peinture