Etat social
Il est à noter ici que C.Ramaux ajoute le sous-titre de « Relire François Ewald 20 ans après l’Etat Providence». Ce dernier, philosophe et docteur en lettres, est un spécialiste du risque. Ancien assistant de Michel Foucault, François Ewald s’est illustré à travers un ouvrage « L’Etat-providence » (Grasset, 1986), qui pose la définition et l’émergence d’une théorie de l’Etat social axé sur le principe du risque et donc basé essentiellement sur le Code du travail de 1898.
Dans son analyse « Quelles théories pour l’Etat social ? Apports et limites de la référence assurantielle », C.Ramaux propose une relecture a posteriori du texte de François Ewald. Le choix de la préposition « pour » illustre le parti pris de l’auteur : il choisit de s’interroger non pas sur les théories de l’Etat social mais sur les théories qui peuvent se greffer sur celui-ci afin de le cerner. En effet, comme l’explique C.Ramaux, la visée du texte n’est pas une tentative de théorisation de l’Etat social et plus particulièrement de la protection sociale mais une interrogation sur les limites de la théorisation élaborée par F. Ewald, afin d’y apporter des critiques constructives.
Dans cette perspective, notre problématique a été une relecture critique de l’analyse a posteriori effectuée par C.Ramaux