Ethique et droit de l'homme
Ethique médicale et droits de l’Homme
Problème de compatibilité ?
Cas d’un don de foie dont on apprend a posteriori que le donneur était cancéreux : → on a ici un problème de désir, volonté voire nécessité déontologique de guérison urgente du patient, sans prise en compte de conséquences, malgré un consentement éclairé du patient.
→ d’autre part, le cancer du rein pouvant être intraitable et n’en étant qu’au stade d’hypothèse, on risque de rendre la vie du patient ingérable en lui imposant une anxiété supplémentaire.
Ce risque est de plus augmenté par l’action des traitements immunosuppresseurs indispensables à la post-greffe.
→ On a ici non compatibilité des principes de bienfaisance et de non malfaisance, mais aussi de l’éthique qui commande à la fois information et protection du patient.
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L’éthique et les Droits de l’Homme suivent une évolution très différente :
Ethique médicale Droits de l’Homme
Hippocrate :
« primum non nocere »
Antigone (Sophocles)
1789
1948
Code de Déontologie 2002 : Loi Droits des Malades
Dans la relation très asymétrique (autant du point de vue de l’information que de la décision) médecin – malade, on retrouve à 95% un consensus éthique. 5% des cas posent cependant problème.
Cas d’une transfusion nécessaire chez un témoin de Jéhovah suite à un accouchement suivi par un saignement utérin
On a ici contradiction entre à la fois les principes éthiques de bienfaisance et de respect de l’autonomie de la personne, et entre l’éthique médicale respectant l’autonomie et la déontologie médicale qui prône de soigner le patient en tant que devoir, particulièrement si la situation s’aggrave au point que les jours du patient soient en danger.
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I – L’ethique du medecin A – Principe ethique de Bienfaisance (Beauchamp et Childress – 1977) B – Ne pas nuire (« primum non nocere » latinae) C – Serment d’Hippocrate
« Mon premier souci sera de rétablir, de