Ethiques
L'éthique du care Gilligan:
L' éthique du care, développée par la psychologue Carol Gilligan, permet de renouveler la question éthique du lien social. Elle a marqué un tournant dans l' Amérique des années 1980, au sein des champs universitaire et politique comme dans le monde professionnel. C. Gilligan invite à prendre en compte la manière dont les individus se préoccupent et s' occupent à la fois d' eux-mêmes et des autres. Elle offre une conception éthique qui n' est limitée ni à l'impartialité, ni à des principes abstraits de justice. Féministe, le care articule également l'éthique et le politique, au-delà des questions de genre, en ébranlant la dévalorisation traditionnelle des activités sociales tournées vers le soin. C' est ainsi à une meilleure prise en compte de la texture morale des relations humaines que nous invite l'éthique du care.
Avishai MargalitIl publie en 1996 La société décente. Le terme décente qualifie une société dont les institutions ne donnent pas lieu aux citoyens de se sentir humiliés, l'absence d'humiliation collective étant une exigence primordiale selon Margalit avant toute recherche d'une société juste.
Les perspectives théoriques fondées sur la déontologie
La notion d’impératif catégorique (Kant)
L'impératif catégorique s'inscrit dans la critique de la conception antique de l'Homme : la fin de celui-ci n'est plus d'être heureux, mais d'être moral; le bonheur n'étant selon Kant qu'une conception empirique et irrationnelle.
Pour l’essentiel, Kant pose la question de savoir à quelles conditions une action humaine peut-elle être considérée comme morale.
On agit moralement uniquement pour agir moralement et non pas par recherche d’un quelconque intérêt personnel.
La théorie de la justice: Rawls
La théorie de la justice de Rawls s'appuie d'abord sur les postulats philosophiques de Kant. Elle repose sur 3 principes:
Le principe de différence