Ethnocentrisme
L’ethnocentrisme est, selon Claude Lévi-Strauss « l’attitude [qui] consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles […] qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions » (Race et histoire, 1952, Éd. Denoël-Gonthier, coll. Médiations, 1968.)
On peut voir deux exemples concrets de l’ethnocentrisme. Tout d’abord dans l’Histoire, durant le colonialisme, vers 1930 : le regard critique porté sur une autre culture est mise en avant dans une bande dessiné d’Hergé, Tintin au Congo. Mais aussi dans les faits actuels.
Dans sa bande dessiné, Hergé à représenté les congolais selon les idées et les préjugés de l’époque colonialiste : on y voit des animaux s’exprimant mieux que les congolais, ou bien ces derniers avec des vêtements occidentaux. Au-delà des préjugés dont à pu être victime l’auteur, on peut y voir l’ethnocentrisme de la population occidentale : les « indigènes » tentent de les copier, s’expriment mal, ne sont que des « grands enfants » qu’il faut éduquer. Ici, et c’est très apparent durant le colonialisme, les pays colonisateurs se voient comme supérieurs aux tribus puisque ceux-ci ne seraient pas assez avancés par rapport à eux. Des missionnaires sont envoyés pour faire leur « éducation » à l’occidentale, évidemment.
Mais l’ethnocentrisme se traduit aussi sur des faits culturels : juger sa religion supérieure à une autre est de l’ethnocentrisme puisque l’on juge sa religion plus légitime qu’une autre. Ce comportement peut conduire à une certaine violence envers celui qui ne partage pas la même religion.
Ainsi, lorsque qu’un ethnologue étudie une culture, il lui est très difficile de ne pas être ethno centré car « c’est le propre de toutes les sociétés d’être ethno centré » (Claude Lévi-Strauss). Aussi doit-il faire un effort sur lui-même pour se débarrasser de tout ces préjugés et surtout de