Etoile de porter: marché du chocolat

1/ Le pouvoir de négociation des clients:
Le marché du chocolat est très concurrentiel, et la demande en France est importante (4,8kg/habitant, 11ème position dans le monde). Pour un produit phare et standardisé comme la tablette de chocolat, le pouvoir de négociation des clients est fort, car ils sont concentrés, avec des fournisseurs nombreux ,dispersés et facilement disponible. Concernant les produits plus « hauts de gamme » comme les tablettes de dégustation, le pouvoir de négociation des clients est également fort, car ils s’agit aussi d’un groupe homogène avec différents fournisseurs facilement disponible.
Ainsi le marché du chocolat est segmenté, avec à l’intérieur des groupes de consommateurs homogènes ayant leurs propres exigences, tout en ayant le choix de fournisseurs nombreux et disponible.
2/ Le pouvoir de négociation des fournisseurs:
La Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Indonésie, le Nigéria, le Cameroun, le Brésil, l’Equateur et la Malaisie fournissent 90% de la production mondiale de cacao, soit environ 3500000 tonnes par an. Environ 70% de cette production sont issus de l’Afrique de l’Ouest, dont la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur, avec 1350000 tonnes en 2007 (source: www.vernimmen.net). Avec la libéralisation de la filière à la fin des années 1990, 5 organismes (dont la Bourse du Café et du Cacao qui détermine le prix minimal d’achat et les prévisions des récoltes entre autres) ont été créés afin de maintenir un système stable, d’assurer un prix minimal au producteurs, et d’encadrer les exportateurs et transformateurs locaux.
Malgré cela, la gestion de ces organismes reste relativement opaque comme le dénonce un rapport de l’Union Européenne de mai 2007, diminuant ainsi le pouvoir de négociation des fournisseurs face aux grands groupes agroalimentaires mondiaux.
3/ La menace des produits de substitution:
Aujourd’hui la principale menace des produits de substitution provient