Etre citoyen romain du Ier au IIIème siècle après JC.
La citoyenneté est inventée dans l’antiquité à la fin du VIème siècle avant JC par les athéniens. Elle est reprise sous l’empire qui couvre tous le contour méditerranéen, entre le Ier et le IIIème siècle de notre ère (l’apogée de l’empire). Elle suppose que le citoyen ait des droits et des devoirs dans le cadre de sa cité. Rome, entre le Ier - IIIe siècle après J.-C., n'est pas une démocratie et la citoyenneté ne se fonde pas sur le principe d'égalité entre les citoyens : elle est déterminée par la naissance et la richesse. Au début du Ier siècle, le nombre de citoyens romains avoisine les 4 millions, dont environ 320 000 (sur plus d'1 million) vivent à Rome .La citoyenneté romaine fut pendant longtemps l’apanage des Romains. Mais, au fil des siècles, de nombreux hommes libres furent naturalisés romains. Cette citoyenneté romaine universelle est à la base de l'intégration des peuples conquis et va favoriser la cohésion de l'Empire.
Qu'est-ce qu'être citoyen romain au Ier siècle après JC ?
Quand on est un citoyen romain on possède des avantages, des obligations et les critères d’attribution de la citoyenneté.
Davantage qu’un droit et un devoir politique, la citoyenneté est un privilège. Tous les citoyens peuvent alors profiter des avantages du statut de citoyen. Le citoyen romain possède des avantages dans le domaine civil et judiciaire, qu’il s’agisse de questions familiales ou d’acquisition de biens. Il peut se marier légitimement, selon la loi romaine. Il a la possibilité d’acheter et de vendre sur le territoire romain. Il a le droit de faire un testament et signer des actes juridiques. Il possède le droit de propriété, peuvent aller en justice et être assisté par un tribun de la plèbe pour leur défense et aussi faire appel. Le citoyen romain est reconnaissable car il a le droit de porter la toge (qui est le symbole des citoyens romains) et le droit du tria