Etude de texte : "la science ne pense pas" de m. heidegger

1131 mots 5 pages
« La science ne pense pas », voici ce que déclare Martin Heidegger dans un cours donné en 1952 à l'université de Fribourg-en-Brisgau. En effet, la formulation peut paraître surprenante car elle exclut du domaine de la pensée une activité qui en est le produit. Faire de la science suppose l’usage de la réflexion, de la raison, donc de la pensée. De plus, cette formulation semble faire passer la communauté scientifique pour des idiots, pour le dire de manière radicale. C’est en ce sens que cette déclaration a générée une vive réaction des scientifiques de son temps.

Mais ce n’est pas le seul problème que pose cette déclaration, implicitement, elle nous pousse à nous demander si la science ne pense pas, alors que fait-elle ?

Pour commencer, on doit comprendre sur quoi se base Heidegger pour affirmer une telle chose, ensuite sur la science en elle-même et enfin les rapports qu’elle entretient avec la philosophie.

Pour comprendre sur quoi se base Heidegger pour prétendre que la science ne pense pas, il faut avant tout comprendre la notion de pensée, au sens large, la pensée est l'activité psychique consciente dans son ensemble, les processus par lesquels l'être humain élabore, au contact de la réalité, des concepts qu'il associe pour apprendre ou pour créer. C'est aussi, une représentation psychique, un ensemble d'idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion (façon de penser), un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse), etc. Selon Aristote, penser c'est concevoir ; il s'agit en quelque sorte de « création mentale » appuyée.

Avec une autre approche, on peut aussi saisir le sens qu'en donne Kant : « Penser, c'est unir des représentations dans une conscience [...] l'union des représentations en une conscience, c'est le jugement. Penser, c'est donc juger. » Bref la pensée est le summum de la subjectivité, or la science se veut être objective et valable en toutes circonstances, on peut citer le

en relation

  • Explication texte : kant, "qu'est ce que les lumières ?", 3 paragraphe
    1279 mots | 6 pages
  • Peut on convancre la beaute d une oeuvre
    629 mots | 3 pages
  • Le monde du sophie
    474 mots | 2 pages
  • Est-il vrai qu'on ne peut discuter des gouts ?
    1179 mots | 5 pages
  • Etre soi-même est-il un idéal?
    371 mots | 2 pages
  • Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée ? de Kant
    316 mots | 2 pages
  • Proposition 6 (opuscule sur l'histoire: idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique) de kant
    1340 mots | 6 pages
  • Dm de philo
    930 mots | 4 pages
  • Philllllllllo
    1269 mots | 6 pages
  • kant, théorie et pratique
    1234 mots | 5 pages
  • Litteraire
    386 mots | 2 pages
  • Lanature humaine chez kant
    1817 mots | 8 pages
  • Pourrait-on penser sans l'aide du langage ?
    2577 mots | 11 pages
  • Prophéties
    5521 mots | 23 pages
  • La science a t'elle le monopole de la vérité
    2513 mots | 11 pages