Etude des œuvres d’Edward Hopper
Edward Hopper, né le 22 juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York et mort le 15 mai 1967 à New York, est un peintre et graveur américain.
Hormis les petites huiles réalisées sur le motif à Paris et les quelques cent cinquante aquarelles, l'artiste ne travaille pas en extérieur. Doué d'une grande mémoire visuelle, il préfère peindre au calme dans son atelier. Ses œuvres naissent d'une recomposition mentale.
Les paysages
Le peintre marche beaucoup, en hiver à New York et en été à Cap Cod. Il n'est donc pas étonnant que le paysage soit si présent dans son œuvre : les compositions sont le fruit de ses longues promenades solitaires. Hopper montre de vastes étendues, de plaines ou de bords de mer. Ces espaces semblent déserts, la présence humaine n'étant évoquée que par une route ou une voie ferrée, un phare, une gare, une station service ou une ferme isolée. Le peintre ne fait pas de récit de voyage, mais le thème de la route ou de l'éloignement est sous-entendu.
Les scènes d'intérieur et scènes de genre
Hopper aime également représenter des intérieurs. Il adopte fréquemment le thème de la fenêtre ou baie vitrée pour donner à voir une chambre d'hôtel, la pièce d'un appartement ou la salle d'un café. Ces lieux clos sont parfois occupés par un ou plusieurs personnages, homme ou femme. Les enfants sont absents du monde hoppérien comme les animaux. Les uns et les autres sont perdus dans leurs pensées, quelquefois dans une attitude de rempli ; l'absence de gestuelle et de regard évoquent un temps de silence et limitent toute éventuelle narration.

La figure humaine
Le peintre s'est représenté à plusieurs reprises, en buste, mais uniquement pendant sa période de formation. Si les premiers portraits le montrent tête nue, un profil dans l'ombre, les suivants le présentent de face, coiffé d'un chapeau, dans une attitude plus assurée et une description sobre. L'homme est à l'image de sa peinture, tranquille. Rien à cette époque ne laisse