Etudes de cas
Le concept de gouvernance a beaucoup évolué depuis son apparition vers la fin des années quatre-vingts.
A l’origine, il s’agissait d’un concept centré sur deux composantes principales, à savoir le droit et l'ordre. La gouvernance aborde maintenant des questions liées aux mécanismes nécessaires à la négociation des différents intérêts de la société.
En effet, chaque organisation est gouvernée à travers un accord de volonté de ses membres, impliqués dans une relation coopérative, c'est à dire dans la prise de décisions et la détermination des responsabilités, dans la création et la répartition de la valeur ainsi que dans la mise en place d'un système de règles formelles et informelles régissant ces éléments.
La gouvernance adhère ainsi à la sphère publique et privée de l'activité humaine et même à la combinaison des deux.
La gouvernance ne concerne plus seulement l'actionnaire minoritaire face aux abus de pouvoirs de l'actionnaire dominant ; le management face à la tyrannie de l'actionnaire de référence ou l'actionnaire face aux excès du management, il s'agit désormais de chercher le ralliement des intérêts de toutes les parties prenantes indispensables au bon fonctionnement de l'entreprise.
Définitions
La gouvernance est définie comme « le processus par lequel, à l'intérieur de traditions reconnues et de cadres institutionnels, différents secteurs de la société expriment des intérêts, des décisions sont prises et les décideurs en sont tenus pour responsables1 ».
La gouvernance est définie aussi comme « l'ensemble des actions et moyens adoptés par la société pour promouvoir l'action collective et fournir des solutions collectives afin de poursuivre des objectifs communs2.»
Une approche du management basée sur l’analyse des relations entre acteurs (individus ou entreprises) s’est considérablement développée ces vingt dernières années. Héritée de la sociologie des