Euthanasie
Le sujet sur l’euthanasie et du suicide assisté ne datent pas d’hier. En effet, les premiers cas d’euthanasie sont révélés au début du siècle. De nos jours, les débats autour de ce procédé suscitent énormément d’intérêts. On distingue deux types d'euthanasies : l'euthanasie active, c'est le geste d'un tiers qui donne la mort et l'euthanasie passive, c'est l'arrêt des traitements qui abrège la vie lorsque le cas est désespéré.
Nous allons tout d’abord définir le terme « euthanasie » puis déterminer la problématique de l’euthanasie.
D’un point de vue étymologique, l’euthanasie signifie « euthanos » à savoir « bonne mort », terme venant de l’Asie. Au sens moderne du terme, l'euthanasie est une action ou une omission dont l'intention première vise la mort d'un malade pour supprimer la douleur. C'est une mort qui s'oppose à la mort naturelle.
D’après le Petit Larousse, l'euthanasie est décrite comme une pratique visant à provoquer la mort d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physique intolérables, particulièrement par un médecin ou sous son contrôle.
Pour quelles raisons l'euthanasie devrait ou ne devrait-elle pas être légalisée ?
Une des problématiques est de pouvoir cerner si la personne est apte à prendre cette décision, si elle dispose de cette capacité. Peut-on vraiment considérer que, étant donné l’état dans lequel se trouve le patient, il est apte raisonnées concernant la vie ? Quelle décision prendre dans le cas d’un patient inconscient ? Il est à craindre que dans un grand nombre de cas, ce soit quelqu’un d’autre qui prenne la décision à sa place.
Bien souvent, la souffrance du patient se confond avec celle de l’entourage. L’entourage pourrait ainsi prendre la décision de l’euthanasie pour abréger les souffrances du patient sans avoir conscience que c’est avant tout sa propre souffrance qu’il cherche à abréger (un individu dans le