Partie III – Évolution des canons de beauté De l'Antiquité au XIXe siècle Par « Canon de beauté » on désigne les normes ayant cours à une certaine époque concernant ce qui est considéré comme beau et ce qui ne l'est pas. Ces normes évoluent et ce qui est considéré beau autrefois ne le sera pas forcément aujourd'hui. Ces canons de beauté suivent l'évolution de la mode et sont dépendants de l'évolution des techniques, comme par exemple le maquillage et le coiffage. Depuis l'Antiquité à nos jours, l'image du corps idéal était le symbole de la beauté suprême. Par conséquent, il attire la convoitise et tout individu qui désire être beau doit se référer et se rapprocher le plus de ce schéma établi. Celà-dit, celui-ci a subit une évolution distincte au fil des siècles. En effet, comme le déclare le psychiatre Christophe André « Chaque époque met la pression sur certains points ». Ces caractéristiques du modèle féminin parfait sont donc soumis aux influences de l'ère, prenant alors en compte l'esthétique contemporaine, les valeurs morales, les changements de mode de vie, voire même l'émancipation progressive de la femme. L'image de la femme, tout comme celle de l'homme, est alors étroitement liée à la société. Cette évolution graduelle s'est notamment faite sentir à travers trois arts majeurs depuis la nuit des temps : la sculpture, la peinture ainsi que la littérature. De nos jours, ces arts étant moins ancrés dans la coutume traditionnelle, l'évolution de l'image idéale du corps féminin se remarque plutôt au travers d'une société plus moderne. La représentation artistique de la femme dépend beaucoup de l'esthétique de l'époque, de la mode. Mais surtout les œuvres sont produites par des hommes et pour des hommes... La femme est idéalisée : jeune, elle incarne la beauté, plus âgée, elle incarne la sagesse. Jusqu'à une date très récente, l'image féminine fut, sauf à de rares exceptions, produite par des hommes et répondait à une demande masculine. Les