Amélie Nothomb nait en 1967 à Kobé au Japon, et sera toujours empreint de la civilisation nipponne qui la fascine. De par le métier de son père, elle doit beaucoup voyager, et ce, dès 5 ans. Se décrivant comme "malade d'écriture", elle entre dans le monde des lettres en 1993 avec son livre mondialement connu "Hygiène de l"assasin" qui reçut de nombreux prix. Dans son autobiographie romancée "Métaphysique des Tubes", elle raconte une partie de son enfance, celle vécue au Japon, de 0 à 3 ans. Ce livre se finit par un excipit particulier, mais en quoi cet excipit s'inscrit t-il dans la continuité de l’œuvre ?

I/
1. On retrouve les éléments traditionnels
-rétrospection : "je"
-l'auteur prend du recul, elle intervient comme une adulte.
- effet de sincérité : phrases brèves : transmet au lecteur sa difficulté à avouer
- suicide : vocabulaire précis.

2. Formules de conclusion
-1 ère phrase avec un connecteur logique
-Passé composé= terminé.
-Dernière phrase= hypothèse absence de suite d’événements, en écho avec première phrase livre : 'Au début il n'y avait rien". Laisse penser à une mort : Sortir du Japon l'a tué.

3. Revendication de l'authenticité
-se fait l'avocat du diable de sa personne. répétition "si" : remise en question.
-anticipe le lecteur et lui répond par des arguments infaillibles par les "cicatrices" gravées en elle.
-présence témoin : Kashimasan.

II/ Ce texte poursuit une réflexion métaphysique engagée dans l'oeuvre.

1.Confrontation des questions d'adulte/enfants face à la mort.
-enfant : rythme binaire des questions = opposées. même réponse.
-A.N reste indifférente, montrée par antithèse dans des phrases emphatiques "morte ou vive".
-adulte : pas d'évolution "incapable de trancher".
-Formules complexes pour montrer son indifférence.
- pas de réponse : question inutile.
-"rêve","fantasme","aventure" : Pour Nothomb, la mort est une curiosité, une attraction.
-Elle est également fascinée par l'enfance et le fait d'être