Exemple dissert autrui
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������� ����� L'homme est le seul animal qui dispose d'une conscience réflexive, c'est à dire qui est capable de se penser lui-même et de se vivre dans la singularité : dire "je suis moi-même", c'est dire "je ne suis pas un autre et j'assume la responsabilité de mon originalité". Mais, en même temps l'homme est aussi un être social qui subit l'influence des autres et on peut se demander si cela ne le conduit pas
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Le "On" est sans visage.
Mais, si l'existence sociale nous entraîne à cette indistinction qui fait que l'on n'est jamais soi- même, n'est-ce pas dans la solitude que l'on pourra être soi-même ?
C'est ce que pense un philosophe comme Schopenhauer. Considérant que la société crée des contraintes, il en conclut, lui aussi, qu'elle sacrifie notre individualité. Le nivellement social a pour conséquence que, plus on est nombreux, moins notre individualité peut apparaître. La société ne retient que ce que nous avons en commun c'est à dire le contraire même de notre personnalité authentique. Plus la société est nombreuse, plus elle est fade. Il faut donc chercher la solitude et
Schopenhauer écrit " On ne peut être vraiment soi qu'aussi longtemps qu'on est seul ". Plus …afficher plus de contenu…
Il est tellement plus facile de suivre le troupeau. Faire comme autrui, c'est vivre dans un cocon où nous avons tous la tentation de nous reposer. Celui qui s'assume dans sa singularité est sans doute l'exception et ceci parce que ce n'est justement pas dans la solitude qu'il faut le faire mais face aux jugements des autres.
S'assumer, c'est se heurter à l'incompréhension, c'est risquer et ce risque n'est pas vain qui peut conduire à la mort. Ainsi Socrate est lui-même jusqu'au bout et en meurt. Tricher avec ses idées lui aurait sauvé la vie comme le raconte le Criton. Il pouvait fuir mais par fidélité à soi il obéit aux lois et meurt. Être soi est une attitude d'exception. *
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