exo d'SVT corrigé
- la résistance de la bactérie Haemophilus influenzae aux antibiotiques ;
- la résistance du moustique Culex pipiens aux insecticides.
On cherche à expliquer les origines possibles de cette résistance.
À partir de l'exploitation des documents et de leur mise en relation avec vos connaissances, proposez une explication :
- à l'apparition d'individus résistants (documents 1 et 2) ;
- à l'augmentation du nombre d'individus résistants dans les populations (document 3).
Document 1 : séquence de la protéine PBP3 chez différentes souches d'Haemophilus influenzae (Rd, T196, H2,
KK01)
Pour lutter contre Haemophilus influenzae (bactérie responsable de méningites chez l'enfant) on utilise comme antibiotique la pénicilline qui entraîne la mort des bactéries.
On compare la séquence partielle de la protéine PBP3 de plusieurs souches d'Haemophilus influenzae. La protéine
PBP3 est susceptible d'intervenir dans des mécanismes de résistance à la pénicilline.
Les souches Rd et T196 sont sensibles à la pénicilline ; les souches H2 et KKO1 sont résistantes. Chaque lettre correspond à un acide aminé.
La séquence de la souche Rd est prise comme référence.
Les acides aminés identiques à ceux de la souche Rd sont indiqués par des tirets "-". Pour plus de clarté, les séquences sont présentées par groupes de 10 acides aminés.
D'après Ozaki et coll. (2005)
Document 2 : résistance de Culex pipiens aux insecticides
Pour lutter contre le moustique Culex pipiens, on utilise des insecticides organo-phosphorés.
L'étude du génome du moustique a montré qu'il possédait 2 gènes A et B codant des enzymes (estérases), permettant la dégradation des composés organo-phosphorés. On a observé par ailleurs que la quantité d'estérases était 500 fois plus importante chez un moustique résistant que